HISTORIQUE DU TAI JI QUAN
Tai Ji Quan, Boxe du Faîte Suprême
Le Tai Ji Quan est à la fois un art martial et un art de santé


D'origine Chinoise, le Tai Ji Quan, à la fois pratique de santé, méditation en mouvement, travail d'énergie interne et art martial,
est le principal style interne du Wu Shu.

 

Une légende attribue sa création à un ermite taoïste, Zhang Sanfeng, vivant au treizième siècle sur le Mont Wu dang, un mont connu de longue date comme un haut lieu du taoïsme. Zhang Sanfeng pratiquant la boxe de Shaolin en aurait développé une forme plus souple en se fondant sur les principes taoïstes du contrôle du souffle »

Selon une autre version, le Tai Ji Quan fut crée par le maître Chen Wang-t'ing au début de la dynastie des Qing (17 ème siècle). Pendant longtemps ce Tai Ji Quan fut réservé aux membres de la famille Chen qui formaient la milice protectrice de leur village.
C'est donc en toute logique que cette nouvelle discipline se développa dans les plus hautes sphères de la société pékinoise sous les Qing, hauts fonctionnaires et noblesse militaire des bannières mandchoues…

Autrefois art martial à part entière, le Tai Ji Quan est aujourd'hui surtout pratiqué en tant que gymnastique énergétique. Par ses mouvements lents, souples et ronds, (comme d'effectuer des mouvements en cercle, en courbe, l'énergie est spiralée et diffusée par la hanche) il permet au pratiquant d'accumuler son énergie, de la mobiliser et de l'utiliser à son gré pour se recentrer, se détendre, améliorer sa vitalité, développer sa concentration ou tout simplement vivre pleinement son quotidien.

Le style Chen associe l'énergie à la souplesse, l'accélération au ralentissement, afin de respecter la loi de polarité du Tai Ji Quan qui garantit l'équilibre dynamique. Les mouvements souples et énergiques expriment le Yin et le Yang, l'accélération étant le Yang, le ralentissement le Yin.

Aujourd'hui le Tai Ji Quan ou « Boxe du Faîte Suprême » est sans conteste l'art martial chinois le plus répandu dans le monde.
Le tai ji quan vise à "rechercher la voie du juste milieu par la connaissance des extrêmes". L'enseignement est basé sur la connaissance de trois "principes", qui sont le jing ou "essence vitale" que chacun de nous reçoit en naissant, le ki , et le shen , l'Entité suprême d'où tout émane. Il s'agit donc de nourrir "le souffle" intérieur et de transformer l'énergie en puissance spirituelle, pour atteindre à la notion de "vacuité".